Une Galaxie. 9 planètes. La Terre.
Un monde. 5 continents. L’Afrique.
Une découverte. Des milliers de villes. La Ville.
(A modifier pour que ça soit vers le plus petit à chaque fois)

Une ville sans nom. C’est là où je vis. Moi, petit être humain. Homo Sapiens ? Je le croyais. On était tous heureux lorsqu’ils arrivèrent. Ils savaient parler au petit Peuple ça c’est sûr. J’ai été totalement séduit par leurs paroles. Ils promettaient un nouveau départ pour tous. Une nouvelle vie. Il était vrai que nous vivions dans une ville pauvre. Nous aspirions tous à changer de vie. Et ils nous offraient cette vie sur un plateau d’argent.

Nous les accueillîmes à bras ouverts. Ils construisirent des bâtiments, installèrent des fontaines, plantèrent des Arbres et des fleurs. Ils reconstruisaient notre ville. Les plus malins diraient qu’ils se construisaient leur propre ville, un terrain de jeu, mais nous ne voyions que le faste et la beauté de la chose.

Quelque temps après qu’ils furent installés. Je reçus une lettre. Je pense que nous reçûmes tous une lettre. Elle présentait leur cachet et nous invitait à nous rendre à un rendez-vous. Un rendez-vous qui changerait notre vie. C’était le rendez-vous que nous attendions tous. Celui qui nous avait été promis ! Le rendez-vous du changement, celui du nouveau départ.

Il est évident que je m’y rendis. Je ne serai pas là à vous écrire si tel n’était pas le cas. Ce que j’appris allait changer notre existence. Littéralement. Nous n’étions pas humains. La bonne blague, je n’y croyais pas. Et pourtant… Ils me proposèrent de me regarder dans le Miroir. Ma curiosité me poussa à la faire. Je le regrette encore maintenant. Je m’attendais à voir mon reflet. Naïf que j’étais.

Ce que je vis dans ce Miroir était indescriptible. Ce n’était effectivement pas humain. Mais qu’était-ce donc ? Une créature comme les plus aigris l’appellent maintenant. Eux la nommèrent Draugr. Je n’étais pas humain. Nous n’étions pas humains. Si je ne m’étais pas regardé dans ce miroir je n’aurais jamais su que j’étais cette chose. Cette chose qui me définit encore aujourd’hui… C’était effectivement une « nouvelle existence », ils n’auraient pu mieux la nommer.

Petit à petit, de plus en plus de gens se regardèrent dans le Miroir. Mais une condition était de ne jamais révéler sa véritable nature aux autres. Certains respectèrent, d’autres non.

Actuellement, nous vivons dans une ville prospère. Merci à Eux. Une ville tout à fait normale en apparence. Des gens travaillant, aimant, mangeant, allant à l’école pour les plus jeunes. Tout à fait banal. Mais il existait des endroits dans la ville qui n’étaient pas accessibles pour tout un chacun. Ceux connaissant son existence l’appelaient l’Eden. D’autres l’appelaient encore l’Asile. Refuge ou Prison, ce n’était qu’une question de donation de sens.

Annales d’un Draugr, Jour 265 de l’an 500